• A mon Maître... Qui illumine ma vie.

    You are the sunshine of my life

    Stevie Wonder


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  • Liberté!! Un trésor qu'il faut savourer à sa juste valeur, la liberté de circuler, d'écrire, liberté d'être et de pensée ( tient ça me rappelle quelque chose ça)... Pourtant aujourd'hui je voudrai vous parler d'une autre liberté, inattendue, inhabituelle et je pense aussi incompréhensible pour beaucoup... La liberté par la contrainte, ha! j'entends déjà les "tsss", les "n'importe quoi, comment peut on ressentir une liberté en étant contraint". Et pourtant c'est possible, je l'avais déjà évoqué dans un autre post 'l'envolée belle'.

    J'aime la contrainte que m'imposent les cordes, sentir tour après tour leur pression, ma peau qui apprivoise leur "douce rugosité", l'odeur du chanvre qui vous chatouille les narines. Au fur et à mesure de "la construction" l'immobilisation des membres, ne plus être maître de ses gestes < ah..flûte voilà que le nez me démange...Mince cette mèche de cheveux qui me gêne>... Gérer, se concentrer sur autre chose, obliger l'esprit à oublier ces petits désagréments, se laisser "partir", oublier son enveloppe charnelle, vous n'êtes plus maître de votre corps. Le corps, vous l'avez "donné" à l'"encordeur", il ne vous appartient plus, vous êtes à sa merci, la plupart du temps dans des positions suggestives qui exacerbent l'imagination...Et ce sentiment de liberté qui naît...le voyage spirituel qui commence.

    Un sentiment encore plus fort quand il s'agit d'un shibari en suspension. Plus de repère terrestre, les cordes qui "s'incrustent" dans la peau (mumm les superbes marques qu'elles vont laisser), le corps suspendu par des "bouts de ficelle", l'espace de quelques minutes une "lutte" s'engage entre ces trois brins et le corps...Trois petits brins de rien du tout qui finissent par se faire accepter et vous voilà vainqueur de la bataille...L'esprit s'évade du corps, se concentre sur les sensations, oubli la contrainte imposée pour entamer un voyage intérieur du quel vous sortez grandit et fort. Faute d'être maître de son corps, être maître de son esprit...Et ça c'est une belle Liberté.


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    J'ai depuis toujours une attirance pour les mots, j'ai une grande admiration pour celles et ceux qui savent les manier et leur donner toute la saveur qui nous fait rêver. Je n'ai ni le talent ni les facultés pour les égaler, mon esprit se nourrit de ce partage, je peux dévorer un livre dans la nuit. Depuis que je navigue un peu sur la toile virtuelle et que l'aventure blog a démarré, je voyage dans un autre univers. Les récits, les vécus que l'on peut lire sur certains, je n'en citerai aucun de peur d'en oublier d'autres, sont un pur bonheur. Quelques fois c'est le condensé d'un commentaire laissé sur un post qui éveille ma curiosité, le titre du blog aussi peut inspirer mon envie de"cliquer", le plus souvent c'est le pseudo.

    Le choix d'un pseudo...Voilà une chose qui n'est pas facile, il doit refléter la personnalité, il est en quelque sorte votre autre Vous. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais très fréquemment la lettre "O" en fait partie, là non plus je ne donnerai aucun exemple...sourire. Cela est encore plus flagrant sur les sites, ou soumises et potentielles soumises attendent de "LE" trouver ( je vous parlerai une autre fois de ce fameux "LE") lui, celui qui sublimera le "O" .

    Pourquoi ce choix (tient il y a des "O" là ), je me suis posé la question...Certes il est facile de penser qu'il y a un rapport avec le film, il y a tant de soumises qui voudraient vivre ou pensent être capables de vivre une telle aventure, que l'on pourrai se contenter de cette approche...Ou bien est-ce le "O" de dOn, de sOumission qui les inspirent, celui d'abandOn peut-être, pouvoir dire "être vÔtre" ça fait chO...PardOn je m'égare là...

    Abygaelle n'a pas de "O"...Un prénom sans connotation aucune avec les désirs d'O (sniff)...Il s'est imposé tout seul, sans réfléchir, je soupçonne cependant mes racines celtes d'en être la cause...Et puis j'ai été baptisée *elle lorsque mon Maître a accepté ma demande. Abygaelle, *elle, avec deux "L"...Le "L" de Liberté, celle de choisir, "L" comme les aiLes que je déploie pour mieux vivre mes pulsions, "L" comme Liens ceux visibles et invisibles mais indestructibles qui m'unissent à lui, "L" comme Lumière, celle de son regard sur moi...Je vais m'arrêter là, je pourrai trouver des centaines d'exemples..."L" comme Lui...Bon d'accord j'arrête...Quelque soit la raison de notre choix, peu importe qu'il y ai des "O", des "L", des "B", des "D", des "S", des "M" et autres voyelles (avec deux "L") et consonnes (et là deux "O" c'est rigOlO... je suis incorrigible), l'essentiel reste que notre âme inconnue puisse s'identifier à travers le pseudonyme choisit. J'espère que personne ne se sentira blessé par ces quelques lignes, elles ne sont qu'une constatation que je me suis amusé à partager avec vous.

    abyga*elle.

     


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    Pas besoin d'être enfant pour aimer le chocolat!! Et moi non seulement j'ai gardé mon âme d'enfant mais en plus j'aime le chocolat, la preuve je l'aime très, très beaucoup!!!

    En ce lundi de Pâques j'avais bien l'intention de sacrifier aux traditions et de partir à la recherche des petits oeufs que les cloches nous ramenent. Je trépigne déjà d'impatience à l'idée de cette belle journée, le soleil s'est mis de la partie se qui ne gâche rien.

    Une idée traverse l'imagination de Maître qui décide d'agrémenter les recherches...La situation se complique et la récolte des petits oeufs et autres gourmandises en chocolat risque d'être maigre!!!

    Comment vais-je pouvoir m'y prendre me voici pieds et poings liés!!!! Je soupçonne Maître d'user de ce subterfuge pour que je ne risque pas une crise de foie...(rires)...Et quelques kilos superflus par la même occasion, intention louable, merci pour votre soutien Maître. Mais je pourrai pas en avoir un quand même...Un tout petit Maître... C'est si bon le chocolat!!!...Ahh quelle imagination!!!


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    Le thé a, au Japon, une dimension culturelle très forte. Plus qu’un art de vivre, c’est un culte fondé sur l’admiration du beau parmi les vulgarités de l’existence quotidienne. Cette philosophie se traduit sous la forme d’une cérémonie, extrêmement codifiée, qui se déroule dans un lieu précis et dont chaque geste est soigneusement observé, une maîtrise obtenue au prix d'années de pratique.

    Les quatres principes de base de la cérémonie du thé s'expriment par les caractères "Wa - Kei - Sei - Jaku":

    "Wa", l'Harmonie, valeur fondamentale de la pensée japonaise, est ici celle qui doit régner entre l'hôte et ses invités, les saisons et les ustensiles utilisés;

    "Kei", le Respect, valeur fondamentale de l'esprit Confucéens, est ici le respect entre les personnes, mais aussi vis à vis des objets et du thé lui même;

    "Sei", la Pureté, une valeur mise en avant par le Shintoisme, est pour les participants à la fois physique et spirituelle, les rituels de purification étant omniprésents tout au long de la cérémonie. La pureté concerne également le thé lui même, qui ne doit pas être mélangé à quoi que ce soit;

    "Jaku", la tranquillité de l'esprit, ne peut être atteinte qu'au travers de la réalisation des 3 premiers principes.

    Appliqués au quotidien comme valeurs universelles, ces quatre principes définissent aussi la voie du thé, véritable philosophie de vie.L'atmosphère  créée à la fois par la beauté de l'environnement naturel et des arts, et le déroulement formel de la réunion, permet au participant d'oublier le monde extérieur, pour se concentrer sur son moi intérieur et méditer, donnant à la cérémonie du Thé toute sa dimension spirituelle. Elle peut donc s'interpréter comme un acte de purification intérieure.

     

    Suivant la tradition de SEN Rikyu, la cérémonie du thé (appelée "Chanoyu" en japonais, littéralement "l'eau du thé") est normalement pratiquée dans un petit pavillon spécifique ("Chashitsu"), généralement situé dans un endroit ombragé du jardin et réservé à cet usage, qui comprend une chambre de thé et une salle de préparation, cinq personnes au maximum participent à la cérémonie. Plus petit que les maisons traditionnelles, ce pavillon doit donner l’impression d’une pauvreté raffinée, le dépouillement étant pour les Japonais l’expression de la beauté véritable.Vers la fin du XVe siècle selon l'idéal préconisé par SEN Rikyu,  un tel pavillon est construit en bois et  recouvert d'une chaume faite de paille de riz. De construction légère, il doit paraître aussi naturel que les arbres ou les rochers, s'intégrer au paysage et ainsi rapprocher l'homme de la nature. La traversée du jardin doit permettre aux invités de se préparer intérieurement à la cérémonie, celui-ci offrant une transition entre le monde extérieur et le monde du thé. Avant d'entrer dans le pavillon, chaque participant est invité à se purifier et se débarrasser de la saleté du monde extérieur en se rinçant la bouche et en se lavant les mains dans une bassine de pierre. 

    Basse et étroite (nijiruchi), l'entrée oblige le participant à s'abaisser profondément, le forçant par là même à laisser tous sentiments d'orgueil et de supériorité au dehors (pour le Samouraï, ceux-ci étaient symbolisés par ses sabres...), et à se placer dans un état d'esprit d'humilité.

    La réunion de thé inclut diverses phases de purification du lieu et des participants. Le pavillon de thé est d'abord nettoyé par l'hôte, puis purifié en y brûlant des bâtonnets d'encens. Le chemin d'accès qui traverse le jardin est aspergé d'eau dans le même souci de purification. Devant le tokonoma, alcôve un peu surélevée et seul endroit de la pièce qui soit décoré, les invités s’inclinent. Le tokonoma est orné d’un bouquet ikebana symbolisant la saison, voire d’un kakemono, peinture choisie en harmonie avec l’ikebana. Le kakemono peut être remplacé par un tonokoma, rouleau orné d’une citation calligraphiée lors d’occasions particulières. L’invité d’honneur s’assoit dos au tokonoma, tradition venant de l’époque des samouraïs, le tokonoma étant le seul mur de la pièce qui soit plein et empêchant ainsi toute attaque par derrière.Un foyer sert  à faire bouillir l'eau et à chauffer la pièce en hiver. Par sa grande sobriété et sa simplicité, la décoration intérieure évoque celle des monastères Zen. Elle utilise néanmoins des bois et tatamis de grande qualité. Rien n’est  laissé au hasard : décor, mets, sujets de conversation. Un grand respect est porté aux geishas qui maîtrisent parfaitement le moindre détail de la cérémonie.

    Le cérémonial complexe et harmonieux qui entoure la préparation et la dégustation du thé prouve que ce rituel dépasse largement une simple vocation gourmande. L'art du thé japonais ne saurait se réduire à un art de gourmet. Pour parvenir à une maîtrise parfaite de la cérémonie, le pratiquant doit s'astreindre à des années de pratique. Habillé d'un kimono, il utilise des ustensiles spécifiques qui sont de véritables objets d'art et participent à cette recherche globale de sérénité et d'harmonie. Les invités eux-mêmes doivent connaître leur « partition » pour participer à cette symphonie sans fausse note. La cérémonie complète du thé se nomme « chaji » ; elle dure quatre heures. Chaque étape est minutieusement réglée: des divers préparatifs à l'acceuil des invités, des gestes accompagnant la préparation du thé par l'hôte jusqu'à sa dégustation par les invités à tour de rôle dans l'unique bol, pas un détail n'est laissé au hasard. Les mouvements du corps sont quasiment chorégraphiés, jusqu'à la position des doigts! 

    Au départ, une collation légère est servie, suivie d’une courte pause. Vient ensuite le Goza Iri, moment central de la cérémonie, au cours duquel est d’abord servi un thé épais, Koïcha, puis un thé léger, Usucha.

                                                                             

     Diverses purifications et civilités d’usage ont lieu jusqu’à ce que l’hôte frappe cinq coups sur un gong. Après une suite de gestes minutieux, il verse trois cuillerées de Matcha par invité dans un bol, puise une louche d’eau chaude et bat la mixture avec un fouet en bambou jusqu’à obtenir un liquide épais « la mousse de jade ». Le bol est posé près du foyer et l’invité d’honneur s’approche à genoux, ce dernier prend le bol, le fond reposant dans la paume de sa main gauche et lui donne par trois fois un mouvement circulaire de la main droite, de gauche à droite. Il boit alors trois gorgées et, après la première, formule des compliments sur le goût du thé. Ensuite, il essuie l’endroit touché par ses lèvres avec le papier Kaishi, qu’il a amené avec lui, et passe le bol au second invité, qui procède de même et ainsi de suite. Le dernier rend le bol au premier qui le tend à l’hôte.

    Les différentes phases du Cha No Yu ont été prépondérantes dans le développement de l’architecture, de la science des jardins, des aménagements paysagers, de la porcelaine ou de l’art floral japonais. Chaque étape implique en effet une adhésion esthétique dans des domaines très divers. Il s’agit, par exemple, d’apprécier les ustensiles nécessaires à la cérémonie : le bol, la boîte, la louche, le fouet, souvent de véritables objets d’art. Mais de savoir également goûter les décorations prévues, telles que le Kakemono, peinture verticale sur rouleau, le Chabana, arrangement de fleurs conçu pour la circonstance, ou encore l’harmonie des pentes des toits de la chambre de thé.

         

    L'atmosphère ainsi créée à la fois par la beauté de l'environnement naturel et des arts, et le déroulement formel de la réunion, permet au participant d'oublier le monde extérieur, pour se concentrer sur son moi intérieur et méditer, donnant à la cérémonie du Thé toute sa dimension spirituelle. Elle peut donc s'interpréter comme un acte de purification intérieure. 

    L'étiquette minutieuse observée lors de la cérémonie a influencé fondamentalement le savoir-vivre japonais. S’intéresser à cet art séculaire, destiné à donner grâce et manières raffinées à ceux qui l’observent, est une des clés d’accès à la compréhension de la société japonaise.

     


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