• Au début de mon "aventure de soumise", j'ai écrit un texte à celui que je venais de choisir pour Maître. Ce texte commençait par cette formule magique "Il était une fois"... J'aime cette phrase qui laisse libre court à l'imagination, qui permet de se créer un monde féerique. L'esprit s'évade, comme quand il lâche prise pour accepter le combat engagé avec les cordes. Alors... 

    Il était une fois une femme qui choisit de vivre selon ses désirs et ses besoins. Une de ses nombreuses découvertes fut le plaisir de la contrainte, ne plus être maître de ses gestes, elle connaît son premier "voyage" avec les cordes, elle adore! Ce n'est pas un scoop, vu la teneur du blog, on le comprend aisément. J'ai choisis de vous montrer le côté "esthétique" du shibari mais il y a aussi un shibari beaucoup plus contraignant où l'imagination du Maître fait la place belle à ses désirs... Je me la joue égoïste et je garde les clichés de ces jeux dans mon coffre à secrets...

     

      

    Très vite, elle découvre aussi que l'exhibition exacerbe son cérébral, elle aime ne pas maîtriser la situation, la panique qui virevolte en imaginant les scénarios que son Maître peut décider de lui faire vivre...Sur ce sujet aussi peu de photos, parce que ce sont des situations sur le vif, non "scénarisées" et que l'on n'a pas toujours un appareil photo avec soi...Mais si vous êtes curieux en cherchant bien dans les posts, vous trouverez certaines preuves de ces pérégrinations...Et voilà!

    -C'est pas fini, dis... Raconte encore...

    Non, ce n'est pas fini, elle n'est qu'au début de son aventure mais les sensations sont déjà très fortes. Elle ne se dévoile pas si facilement et son Maître creuse pour connaître ses désirs. Il a compris que la douleur physique n'est pas sa recherche, du moins une certaine douleur, vive, cinglante, pourtant elle goûte avec un certain plaisir à la caresse du martinet qu'il a spécialement fait faire pour elle. Il aime aussi voir onduler ses fesses, légèrement provocantes, dans l'attente, quand il joue avec sa cravache. Elle aime ce jeu ou la complicité avec son Maître est palpable. C'est ce lien-là qui a une puissance infinie pour elle, qui la fait vibrer, qui lui donne la force de se dépasser...

      

    Elle aime ce mélange étonnant, un soupçon de sensations physiques mêlé à ce bouillonnement cérébral qui l'a font chavirer...Elle aime ce qu'elle découvre mais tout comme son Maître, elle reste secrète sur ce qu'elle découvre, d'ailleurs il se murmurait...Mais il se fait tard...la suite la prochaine fois...

    <script type="text/javascript"></script>


    4 commentaires
  • La Ceinture
    Elodie Frégé

    <script type="text/javascript"></script>


    1 commentaire
  • <script type="text/javascript"></script>


    1 commentaire
  • Une geisha, plus souvent appelée geiko à Kyōto, est au Japon une dame de compagnie raffinée, réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais. Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ». Les geishas existent depuis le 17ème siècle au Japon. Aussi surprenant que cela puisse paraître,  les geishas au tout début étaient des hommes.

    En fait, il était de coutume dans les familles pauvres de vendre son enfant à une "maison de geisha" ou okiya. La geisha apprend dès toute petite des arts très variés comme la danse, notamment avec les éventails, elle apprend également à jouer de la musique, du shamisen. Elle doit parfaitement savoir faire la conversation puisqu'elle doit être capable d'animer un repas ou une simple soirée en compagnie d'hommes très influents. Elle doit savoir servir le saké ou le thé. Mais elle doit aussi maîtriser les arts traditionnels japonais comme l'ikebana, la poésie japonaise. Une geisha est par définition une femme gracieuse, subtile, elle doit savoir flatter sans "flirter" et savoir être réservée, ou plutôt ne montrer que ce qu'on attend d'elle.

    La geisha porte un kimono appelé obebe. Assemblé de plusieurs morceaux, il est très lourd mais somptueux, égalant en richesse et en raffinement comme le kimono du mariage. Entièrement réalisé à la main, il arbore de délicats motifs de décoration et nécessite à peu près 24 mètres d'étoffe pour le confectionner. Une ceinture, l'obi, est nouée dans le dos à l'inverse des prostitués qui la nouent sur le ventre. Sous le kimono, elle porte une robe dont le col dépasse à la base du cou. Une authentique geisha porte le col dans les mêmes teintes que son kimono, tandis que celui d'une maiko (apprentie) est rouge et celle qui est en voie de le devenir doit porter le col blanc.

                                                    

    Chaque geisha possède environ une quinzaine de kimonos, dont le prix peut varier de 12.000 à 23.000 euros. Achetés par la Mama san de sa maison, ils seront remboursés au fur et à mesure des gains obtenus par la geisha. Ce remboursement s'étale généralement sur plusieurs années. La garde-robe de la geisha lui permet ainsi de se changer deux ou trois fois au cours d'un même dîner, comme il se doit. La coiffure et le maquillage jouent également un rôle primordial. Les chignons compliqués, reproduisant les coiffures de l'ère d'Edo, que portent les geisha imposent des heures d'arrangement et bien sûr d'avoir des cheveux longs ou très longs. Comme elles doivent changer de coiffure à chaque danse, elles ont adopté, dans les années 60, le port de la perruque, ou Katsura, toujours faits de vrais cheveux et donc très chers. Le maquillage est demeuré le même depuis des siècles. Il se compose d'une base blanche qui recouvre tout le visage et d'une teinte rouge vif qui recouvre toutes les lèvres. Pour renforcer l'aspect sensuel, des rayures rouges sont peintes à la base du cou, ce qui donne l'impression de voir, au travers du masque blanc, la peau nue de la geisha.

               

    Soumise à une discrétion absolue et à un code de conduite très strict, elle est protégée dès l'âge de quatorze ans par un « danna », homme riche et marié qui l'entretient et bénéficie officiellement de ses faveurs sexuelles. Les geisha ne sont pas des prostituées mais plutôt des hôtesses  raffinées d'excellente compagnie réservées à des clientèles très aisées. Bien qu'autrefois, il était possible et presque systématique d'acheter leur virginité (un événement appelé "mizuage "), elles n'étaient pas forcées d'avoir des relations sexuelles avec leurs clients, ni même avec l'homme qui avait payé beaucoup d'argent pour acheter leur virginité. C'est sur ce plan que leur nom est resté dans l'appellation boules de geisha. Pourtant, beaucoup de prostituées ont revendiqué un statut de geishas pour appâter les hommes. Cette usurpation a considérablement entaché la réputation de ces artistes superbes.

    Véritable institution sociale depuis le XVIIe siècle, la geisha est intimement liée à l'histoire économique, politique et érotique du Japon. L'ouverture du Japon à l'influence étrangère au XIXe siècle, la loi anti-prostitution de 1956 et surtout celle rendant l'instruction obligatoire jusqu'à quinze ans modifièrent la condition des geishas, dépositaires d'une culture ancienne encore accessible aux nantis, bien que sur le déclin. 

    Aujourd'hui, les geisha n'entrent plus dans les maisons de geisha dès leur enfance. Devenir une geisha est aujourd'hui un acte entièrement volontaire, qui se fait en général vers quinze ans. L'apprentissage reste néanmoins long et difficile.

     


    3 commentaires
  • Quisiera ser y no puedo

    Luz Casal

    <script type="text/javascript"></script>


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires