• Au hasard de mes "vagabondages" je découvre quelques fois des blogs qui retiennent mon intérêt et que je visite régulièrement. Je viens justement de lire le récit d'une soumise qui dit en résumé, qu'elle n'a pas souvenance qu'un dom lui ai jamais fait de cadeau. Ce n'est pas le première fois que j'entends cela, il faut croire que ces "chers dominants" (sorry...je pouvais pas la rater celle là), non contents de tenir fermement la laisse de la soumise, tiennent encore plus serré les cordons de leur bourse.

    Il y a des passions qui sont pour le moins coûteuses, le bdsm est de celles là, que ce soit le matériel, les tenues ou les accessoires, tout cela a un coût non négligeable, chacun  l'adapte à son budget. Certains ordonnent à la soumise d'acquérir telle ou telle chose sans connaître son fonctionnement et surtout sans savoir si elle en a les moyens financiers. Je pense (cela n'engage que moi...mais enfin), je pense donc que nous n'avons pas là affaire à de vrais dominants car enfin à qui fait-il plaisir avec une demande pareille, compte tenu de la relation naissante bien entendu. Un vrai dominant prendra le temps de connaître celle qui deviendra sa soumise, savoir qui elle est et quelle est sa recherche... Parce que c'est facile d'ordonner "tu achèteras un god", "je veux que tu portes un corset" "je veux que tu sois en tenue fétich pour les rendez-vous". Excusez du peu, mais il y a là comme un manque de savoir-vivre (il en faut un tantinet tout de même), je glisserai au passage une bonne dose d'avarice et je mettrais des majuscules pour qualifier le manque de respect(le mot est lâché) qui pour moi parait évident. Haro!!! sur la soumise, je vois déjà poindre au bout de leur plume les coms de ces messieurs, (désolée j'ai du mal avec dominants dans ce cas) qui se reconnaîtront ( quoi que...pas sûr).

    Si j'en juge par les nombreux récits de soumises qui relatent les déceptions et les dégâts psychologiques que de tels comportements occasionnent, il semble clair que pas un instant cet état de fait traverse leur esprit, déjà préoccupés par la prochaine salope (hélas pas dans le bon sens ici) bien obéissante, qui en manque de dominant les fera "grimper".  Un dominant digne de ce nom avec de telles exigences aux prémices d'une relation fait débiter sa "visa" pour satisfaire ses fantasmes, sans craindre qu'une possible madame son épouse  tombe par inadvertance sur le relevé bancaire. un dominant, un vrai, un de ceux que l'on respecte, qui  par leur seule présence vous font baisser les yeux a pour préoccupation première et en toute circonstance "l'autre". "Son autre", celle qu'il a accepter de guider, de façonner, de sublimer. Celle dans le regard de qui il peut lire la fierté d'appartenance et qui lui procure ce sentiment si particulier qui l'étreint quand, par son abandon et sa confiance, la soumise "grandit". Ce lien si fort qui fait « grimper » un dominant respectable et respecté,  par la même ne confond pas « partie de jambes en l’air améliorée » et domination. A cette race en voie de disparition, je présente mes respects.

    Pour vous quittez sur une note plus apaisante, je vous raconte une petite aventure que mon Maître m’a fait vivre dans les premières semaines de notre relation.

    Le décor, un sex-shop…

    Milieu de soirée, quelques clients qui l’air de rien s’intéressent aux DVD sur les présentoirs. Je n’en mène pas large, j’évite de croiser les regards, je me doute que les esprits s’échauffent. Je ne suis pas une habituée de ce genre d’établissement, je mobilise mon attention à ne pas perdre mon Maître d’une semelle qui lui, déambule tranquillement entre les rayons, s’arrête de temps à autre pour lire le résumé d’un film ou les caractéristiques d’un sex toy prenant ainsi la température, si je puis dire, de la salle.

    Au bout d’une dizaine de minutes, il m’entraîne  vers un espace plus en retrait de la pièce et m’indique de me mettre à genoux. Je comprends qu’il souhaite bénéficier des plaisirs de ma bouche. Mon cœur s’accélère , j’en profite pour jeter un œil derrière moi, peut-être  les clients nous ont-ils suivis…Non personne. La main sur ma nuque, Maître accompagne mes mouvements, il sait déjà ce que ce geste provoque chez moi, un savant dosage de l’intensité de la pression de ses doigts comme une douce contrainte, l’effet est immédiat et mon plaisir à le satisfaire décuplé. Je perçois un bruit de mouvement, instinctivement mon corps manifeste son inquiétude par une légère crispation, une pression plus accentuée sur ma nuque me rappelle que je lui ai donné ma confiance et qu’il m’a promis sa protection,la crainte se dissipe d’autant plus rapidement que les effets de ma langue  sont positifs…

    Dans un même geste il me relève et me retourne, sa main plaquée dans le dos je me retrouve courbée, un sexe inconnu à porté de bouche. Surprise, je laisses échapper un léger cri,  je sens le sexe de Maître, l’exhibition, la situation incongru, le lieu ont fait leur effet, mon sexe outrageusement humidifié l’accueille avec gourmandise. Une nouvelle pression sur mon dos, ma bouche engloutie le sexe de l’inconnu pendant que Maître me pilonne sans ménagement me tenant fermement par les hanches.

    Est-ce la vue de mes fesses généreusement offertes, la jupe relevé jusqu’à la taille ou le pilonnage de Maître qui rythmait les va et vient de ma bouche, mes mains agrippées aux pans de son pantalon toujours est-il que l’inconnu ne tarda pas à éjaculer, répandant abondamment son plaisir dans un râle étouffé.

    Aucun mot n’avait été échangé depuis que nous étions entré et c’est toujours sans un mot que Maître se retire , réajuste sa tenue, fait de même avec ma jupe après m’avoir redressée, prenant le soin de remettre en place une mèche de cheveux rebelle . Il me prend par la main et se dirige vers la sortie, remerciant au passage le vendeur, je souffle un bonsoir sans lever les yeux, je ne veux pas de souvenirs de visages.

    Une soirée forte en émotions pour la soumise novice que j’étais, pas facile de se libérer de la sacro-sainte éducation judéo-chrétienne…Mais je me soigne!

    Elle reste d’une valeur inestimable dans mon parcours, la confiance , la complicité partagées ce soir là sont bien plus riche en sensations .

    Quelques jours plus tard, Maître m’a fait la surprise de m’offrir un coffret d’électrostimulation qu’il avait repéré ce soir là. Nous l’avons essayé sur le champs, je vous fait un aveu…j’ai aimé !

    Une jouissance qui déclenche chez moi un irrépressible fou rire…étrange phénomène.

    Notre relation s'épanouie de jour en jour, nous avons tous les deux plaisir à donner, à partager. Je suis sa soumise...Mais que voulez vous...Sourire femme jusqu'au bout des ongles, bien évidement je ne résiste pas à l'envie de vous montrer le dernier cadeau qu'il m'a fait...Pour finir sur un clin d'oeil .

    Je les adore!!!

     


    2 commentaires
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    Maître ne néglige jamais la sécurité...

    même la solidité des branches est testée.

     

     

    Petit retour en arrière de quelques semaines...L'anniversaire de Maître un très joli moment, entourés de nos amis, que je remercie encore de tout mon coeur pour l'aide qu'ils m'ont apporté(une surprise que j'avais organisée à son insu).Une période riche en dates, un an de plus pour Mon Maître adoré, deux que notre relation D/s a commencé. Pour l'occasion je lui ai fait cadeau de nouvelles cordes...

    Voilà ce qu'il en a fait...

         

     Ce fut une superbe journée...et le champagne à la paille la tête en bas!! No comment... 

     


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    jt15
    Lorsque mes désirs inavoués m'ont conduit sur le chemin du bdsm, j'étais loin de me douter de ce que je pourrai y trouver. Je me souviens que mon Maître m'avait fait remplir un questionnaire, rendu quasiment vierge tant mon ignorance de ce monde était grande. Je ne connaissais rien, tout n'avait pas mon attirance loin de là. Ma réticence sur certaines pratiques n'avait d'égal que mon inexpérience, une seule chose était claire dans mon esprit, je voulais vibrer, je voulais une vie pleine et riche de désirs, de plaisirs. Je voulais appartenir, me livrer, m'abandonner, mettre ma main dans celle d'un guide et me laisser faire.

    J'avance étape après étape, mon regard et mes envies évolues, guidée par une main attentive, j'entrevois même  de tenter ce que je refusais avec tant de fermeté au début. Mais quelques obstacles restent encore à franchir.
    Je sais par contre ce que j'aime sans restriction, la contrainte, les entraves, les liens, sentir que tour après tour mes gestes s'amenuisent.
    Ma première expérience avec les cordes fut cependant loin d'être agréable, je vous l'ai relatée il y a quelque temps d'ailleurs sous le titre "l'abandon". J'aurai pu par la suite n'avoir aucune attirance pour cette pratique, c'est pourtant l'inverse qui s'est produit. Les sensations sont fortes lorsque l'on sait "écouter" les cordes, les caresses involontaires qu'elles font...volontaires aussi si vous êtes en totale complicité avec votre "encordeur", s'il sait avec une sage "perversité" faire glisser les cordes, elles représentent le prolongement de ses mains, elles sauront vous emporter dans les coins les plus reculés de votre imaginaire.

                                                       

    Ce qui me procure le plus d'extase ce sont les suspensions, d'aucun ne voit pas d'intérêt à cette pratique, il est vrai qu'elle demande un minimum de connaissances, elle reste dangereuse si non maîtrisée, comme tout ce qui se pratique en bdsm. Définir ce que l'on ressent dans ces moments là n'est pas chose aisée quand on a pas de dispositions particulières pour l'écriture, je peux cependant vous donner les mots tels qu'ils me viennent à l'esprit. Un sentiment d'abandon, déjà quand les cordes vous frôlent, la peau s'imprègne de la matière, de la pression progressive à chaque passage. Sentiment d'apesanteur quand soutenu par quelques centimètres de chanvre le corps ne touche plus terre, avoir l'impression de voler.  Passé les premières minutes "de lutte",  les cordes sont "apprivoisées" comme "absorbées" par le corps, enserré par les liens,contraint dans la position.
    La cérébralité prend alors toute sa dimension , l'esprit s'évade, plane et laisse libre cours à l'imagination. Une situation qui me procure un plaisir intense.
    j'aime la contrainte sous toutes ses formes, physique et morale, mais dans ces moments là elle est  plus forte. Ne plus être maître de ses gestes, sans d'autre recours qu'accepter. J'aime aussi le coté ludique du jeu, un petit instant de "provocation" que permet la complicité entre le Maître et la soumise, si l'envie lui prend de laisser libre une corde avec la quelle on peut décider de sa position.
    J' ai connu d'autre formes de contrainte, certaines plus appréciées que d'autres, il manquait cependant ce que me procure ces trois brins de chanvre, l'osmose parfaite entre la matière, la chair et l'esprit...J'y trouve la liberté.
    ...étonnant n'est ce pas...voilà une contradiction qui pourrait être le sujet d'une autre p'tite bafouille.

                                 



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    La rentrée scolaire venait d'avoir lieu  quelques jours plus tôt... L'occasion de ressortir la petite tenue de la parfaite (enfin...presque) écolière un rien "british"...

    Les souvenirs affluent à ma mémoire...
    Les ordres de Maître étaient très clairs et précis comme à son habitude. Je devais faire l'acquisition de la tenue d'une écolière anglaise, sans omettre les longues chaussettes ni même les dessous en coton ( presque une punition pour moi qui apprécie la belle lingerie...brrr...)
    Je devais ainsi "déguisée" me rendre dans un lieu public de mon choix et attendre qu'il vienne m'y retrouver.
    J'aime le coté provocateur de l'exhibition, cela m'excite beaucoup, cette angoisse qui fait que ma respiration s'accélère à chaque regard croisé, mais là je dois reconnaître que je n'en menais pas large, la jupette si courte que j'osais à peine marcher. Je n'avais qu'une hâte, que Maître arrive, je me doutais qu'une fois qu'il m'ait rejoint le petit exercice ne serait pas fini, mais je souhaitais plus que tout son arrivée, la protection de son regard...
    Enfin il était là... Un soulagement...Presque dans un souffle...
    -"Bonjour Maître, je suis heureuse de vous voir"

    -"je sais *elle, je n'ai rien perdu de ta petite "aventure" me répondit il dans un sourire entendu...( Démoniaque!! je vous l'avais dit!). On continu... j'ai besoin de me détendre, un peu de marche me fera le plus grand bien...



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    L'imagination de Maître est sans limites, vérification en images

          

     

     


    La passion de Master XS pour les cordes date d'une quinzaine d'années, il aime particulièrement les suspensions. Son imagination est plus que fertile et plus la figure est compliquée, plus grand est son plaisir.

    Il a ma confiance absolue, il maîtrise ce qu'il fait. Ce jour là fut pour moi extraordinaire, être à quinze mètres du sol, maintenue par ce lien magique qui nous réunis, l'adrénaline en ébullition, une vue imprenable, le plaisir de la contrainte et celui de voir, une fois redescendue sur la terre ferme,la joie et la fierté dans les yeux de Mon Maître...

    Et ça c'est mon plus beau cadeau...Merci Maître.

     


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