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Par abygaelle1 le 20 Juin 2010 à 23:08
Comme une étoile amarante
Comme un papillon de nuit
C'est la lumière qui m'attire
La Flamme qui m'éblouit
Je sens mon corps qui chavire
La chaleur qui m'envahit
Et mon désir qui me brûle
Qui va consumer ma vie
Comme un papillon de ...
Comme un papillon de ...
Comme un papillon de nuit
Comme une étoile amarante
Comme un papillon de nuit
J'oublie le temps qui me reste
Attirée par l'infini
Je sens mon corps qui dérive
Ma raison qui s'engourdit
Et cette lumière qui me brûle
C'est elle dont j'ai envie
Comme un papillon de ...
Comme un papillon de ...
Comme un papillon de nuit
Où ça commence
Où ça finit
Où la vie me conduit
Quelle importance
J'ai le cœur immense
Et le monde est petit
Ce qui compte, c'est d'avoir envie
Comme une étoile amarante
Comme un papillon de nuit
Je vole au dessus des ombres
Des fantômes tristes et gris
S'il faut se noyer , se fondre
Dans le silence et l'oubli
Pour le bonheur d'une seconde
Je préfère payer le prix
Comme un papillon de ...
Comme un papillon de ...
Comme un papillon de nuit
Où ça commence
Où ça finit
Où la vie me conduit
Ou bien tu m'aimes
Ou tu m'oublie
Ou bien tu me suis
Ce qui compte, c'est d'avoir envie
(Papillon de nuit. F. Gall)
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2 commentaires -
Par abygaelle1 le 16 Juin 2010 à 18:46
Rooo....Mon Maître est fier de moi!!! ça vous devinez bien que c'est déjà la récompense suprême, mais en prime il précise,
-Tu mérite une récompense...
Et voilà, il n'en faut pas plus à mon imagination pour qu'elle parte tout azimut...Qu'est ce qu'il entend par récompense...qu'est ce que ça peut bien être?
Trois jours entiers à faire des suppositions toutes plus improbables les unes que les autres, connaissant la subtilité de Maître je me doutais bien que ce ne serait ni habituel ni commun. Trois jours, pendant lesquels j'ai habilement essayé d'avoir une indication qui me donne un semblant de piste, peine perdue, Maître inflexible n'a rien laissé filtrer. Et enfin... Maître m'ordonne de mettre mon collier et de le rejoindre dans la voiture. Mon coeur s'emballe quand l'ayant rejoint il me bande les yeux.
La perte d'un sens décuple la sensorialité des autres, c'est connu, plus d'orientation et l'espace temps n'a plus de valeur mais je n'ai pas eu l'impression que nous ayons roulé très longtemps. Maître ne parle pas pendant le trajet, cela augmente mon appréhension il le sait, je le soupçonne d'en abuser quelques fois d'ailleurs, il sait aussi que c'est ce que j'aime. Bien que sachant que le but de cette sortie est ma récompense l'adrénaline se joue à volonté de mes sens.
La voiture stoppe et Maître me guide, une porte, des escaliers, une autre porte...Je suis là semble t il au milieu d'une pièce, je perçois les déplacements de Maître dans la pièce. Sa main se pose sur mon bras, j'avance de quelques pas...
-Voilà ta récompense *elle
Sa main guide la mienne et je sens... un torse!
- Je te présente soumis S. amuse toi.
Heu...panique à bord...J'étais loin de m'attendre à ça, la surprise est plutôt inattendue et pour le coup, je suis complètement perdue
J'entends les pas de Maître qui s'éloignent, j'ai l'impression que l'on peut entendre les battements de mon coeur dans la pièce...Je me décide enfin au bout de quelques minutes à avancer ma main sur ce torse, j'essaie de deviner par le toucher le corps de cet homme. Il est nu.
Il fait chaud, sa peau est chaude et légèrement moite, un corps musclé et presque imberbe...
Maître me gâte!!
J'ai senti les cordes autour de sa poitrine, ses mains aussi sont attachées.
- Déshabille toi *elle et lâche toi, m'ordonne Maître.
Je m'exécute et commence à profiter de ma récompense timidement, (que voulez-vous, on ne se refait pas, et j'ai du mal à me défaire d'un petit côté pudique), et puis moins timidement et profitant pleinement de cette récompense inattendue que Maître a apprécié derrière son objectif.
Un après-midi bien rempli et agréable, merci à S. soumis joueur bien sympathique et des biceps!!! musclés!!...Merci Maître pour ce moment qui en plus d'être un cadeau fut aussi pour moi un pas de plus, qui m'a permis d'ébranler encore un peu la barrière de la pudeur.
Je crois que je vais être de plus en plus sage moi!!
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4 commentaires -
Par abygaelle1 le 14 Juin 2010 à 22:20
J' ai longtemps cherché une trame pour illustrer ces photos, témoins de nos émotions, de notre vision esthétique du bdsm...Quelques idées ont traversé mon esprit...J'aurai pu conté l'histoire d'une soumise espérant ardemment la venue de son vénéré Maître...J'aurai pu agrémenter ces clichés d'une légende retraçant les qualités d'une soumise...son abandon, sa passion, son respect, son humilité devant "son Roi", tant d'autres encore... Aucune ne m'a suffisamment captivée pour que je la retienne...
J'ai donc décidé de laisser mes doigts courir sur le clavier au rythme des mots qui s'imposent à mon esprit....Vous dire le plaisir que j'ai à partager ces presque riens avec mon Maître, quand il laisse aller son imagination créer un décor, une atmosphère, avec ce que l'on aurait jamais imaginé.
Quelques minutes avant vous étiez les pieds bien ancrés dans le XXI siècle et par la magie d'un esprit subtil vous voilà des siècles en arrière...Le temps s'arrête et pourtant, il est aisé de s'imprégner de ce "personnage"...et je suis cette femme soumise, qui espère fébrilement la venue de son Maître, prête à lui faire don de ce qu'elle a de plus précieux, si fière qu'il baisse les yeux sur elle.
Partager...ce mot a t il encore un réel sens dans nos comportements, sait on encore ce que ce mot veut dire ou en a t on oublié toute la valeur...Partager c'est donner, donner c'est recevoir. Aucun besoin de titre pour cet échange, que l'on soit Seigneur ou manant seule la beauté de l'acte doit se refléter dans l'âme. Le Seigneur sait que le don qu'il reçoit est à la taille de ce qu'il inspire, La soumise doit garder à l'esprit que le Maître lui accorde un privilège, celui d'être dans la lumière quand sa main se pose sur sa nuque.
Quand votre vie prend tout son sens en vivant la soumission, c'est presque comme entrer en religion, oui c'est cela on entre en soumission, on apprend les règles, on les appliquent...Chacun apporte son lot de modifications, tel Maître souhaite ne jamais croiser le regard de la soumise, ( fort heureusement le mien n'est pas de ceux là, imaginer ma frustration moi qui me délecte de pouvoir lire sa fierté dans son regard), il y a ceux qui veulent que la soumise soit toujours assise plus bas que lui, d'autres encore qui exigent qu'elle ne porte pas de dessous...Ce ne sont là que des détails que l'on adapte à son fonctionnement. Il est cependant des règles qui à mon humble avis de soumise (digne d'un pléonasme ça!) aussi bien le Maître que la soumise se doivent d'appliquer en toute circonstance, sans manquement aucun. Je ne vous ferez pas ici de liste, juste un ou deux exemples...La soumise se doit d'accorder au Maître son temps libre, et de veiller à son bien être, faire en sorte qu'il ne manque de rien, j'ouvre une parenthèse à ce sujet certes important mais légèrement contradictoire, puisqu'une soumise n'est pas sensée penser , vouloir, ni demander...elle se doit d'anticiper donc ces besoins...Mmm pour le moins paradoxal...Mais le Maître ne doit il pas en faire autant, même un tout petit peu plus. Une idée pour une prochaine fois, les droits et les devoirs d'un Maître digne de ce nom, je sens que je ne vais pas me faire que des amis...Tant pis.
Et voilà , je papote, je papote, et je m'égare (bien que...).
Un essai, le retardateur...Je n'ose y croire, serait il possible qu'en fin j'en ai une!!! oui c'est bien ça! je vais enfin avoir une photo avec mon Maître! pouvez vous croire que j'en ressentais une grande frustration. Et en plus une photo à ses pieds, à ma place, réunis sur une image. Bien sûr ce n'est pas la première fois, j'ai dans mon coffre à secrets de merveilleux trésors. Un grand bonheur est dans mon coeur et la joie de celles là je vais la partager avec vous.
Parce que mon bdsm est gai, excitant, tendre, inattendu, respectueux, passionné, liant, sensuel, parce que mon bdsm est beau, merci Maître. Je vous aime.
Votre soumise *elle.
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2 commentaires -
Par abygaelle1 le 3 Juin 2010 à 19:50
... Elle est v'achement belle ton histoire
On ne dit pas v'achement
Oui je sais, mais je l'dis tout l'temps
C'est une belle histoire c'est vrai, elle te plaît... C'est l'histoire d'une aventure pas ordinaire... Une rencontre comme un conte de fées, avec des étapes difficiles et d'autres pleines de belles surprises et de tendresse. Chaque jour elle se dit qu'elle est privilégiée, quelle a beaucoup de chance d'être aux côtés de ce Maître, elle se félicite d'avoir suivi son instinct le jour ou elle lui a fait sa demande. Bien sûr elle aussi a dû faire face à des tas de doutes, mais chaque fois son Maître a su la rassurer, lui insuffler la force de se surpasser. Elle sait aujourd'hui qu'elle est prête à le suivre encore plus loin, plus haut, plus fort. Quand elle le regarde son coeur déborde du bonheur d'être à ses pieds, et rien n'est plus précieux pour elle que la fierté qu'elle lit dans ses yeux.
-Lève la tête sois fière d'être soumise.
Et fière elle l'est, fière de porter son collier, fière de baisser les yeux devant lui....la tête haute avec l'abnégation, la déférence qu'elle lui doit. Fière d'être sienne elle avance confiante sa main glissée dans la sienne, les yeux baissés. Elle lui a accordé ce pouvoir magique de disposer d'elle, de ses désirs, de l'élever au firmament.
Elle lui appartient, c'est écrit sur sa peau. C'est écrit dans son âme de soumise...C'est indélébile, c'est sa façon de lui dire que c'est lui et aucun autre, lui dire que demain est à construire, que les futures aventures ne pourront être que plus belles parce que chaque pas fait ensemble les soudent d'avantage, et que cette communion magique, quand le Maître pose sa main sur le cou de sa soumise est divine et emplie le coeur de félicité...Lui promettre aussi de progresser encore, de trouver cette force pour avancer et devenir meilleure.
-Voilà, elle te plaît cette histoire
-Oui, mais qu'est ce qu'ils font après? C'est comme dans les contes?
- Non, pas une fin comme dans les contes, la suite est plus belle que dans les contes, ils vont l'inventer jour après jour. Ils écriront...Il sera une fois...
Parce que c'est lui, pour sa belle vision du partage et du don
Parce qu'il a fait de moi une soumise...Merci Maître.
Du plus loin que me revienne
L'ombre de mes amours lointaines
Du plus loin du premier rendez-vous
Du temps de mes premières peines
Lors j'avais quinze à peine
Coeur tout blanc et griffes aux genoux
Que ce fût, j'étais précoce
De tendres amours de gosse
Ou les morsures d'un amour fou
Du plus loin qu'il m'en souvienne
Si depuis j'ai dit "je t'aime"
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
C'est vrai je ne fus pas sage
Et j'ai tourné bien des pages
Sans les lire, blanches et puis rien dessus
C'est vrai je ne fus pas sage
Et mes guerriers de passage
A peine vus, déjà disparus
Mais à travers leurs visages
C'était déjà votre image
C'était vous déjà et le coeur nu
Je refaisais mes bagages
Et poursuivais mon mirage
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Sur la longue route qui menait vers vous
Sur la longue route j'allais le coeur fou
Le vent de décembre me gelait au cou
Qu'importait décembre, si c'était pour vous
Elle fut longue la route
Mais je l'ai faite la route
Celle-là qui menait jusqu'à vous
Et je ne suis pas parjure
Si ce soir je vous jure
Que pour vous je l'eus faite à genoux
Il en eu fallu bien d'autres
Que quelques mauvais apôtres
Que l'hiver et la neige à mon cou
Pour que je perde patience
Et j'ai calmé ma violence
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Mais tant d'hivers et d'automnes
De nuits, de jours et personnes
Vous n'étiez jamais au rendez-vous
Et de vous perdant courage
Soudain me prenait la rage
Mon Dieu que j'avais besoin de vous
Que le Diable vous emporte
D'autres m'ont ouvert leur porte
Heureuse, je m'en allais loin de vous
Oui, je vous fus infidèle
Mais vous revenais quand même
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
J'ai pleuré mes larmes
Mais qu'il me fut doux
Oh ! Qu'il me fut doux
Ce premier sourire de vous
Et pour une larme qui venait de vous
J'ai pleuré d'amour, vous souvenez-vous?
Ce fut un soir en septembre
Vous étiez venus m'attendre
Ici même vous en souvenez-vous?
A nous regarder sourire
A nous aimer sans rien dire
C'est là que j'ai compris tout à coup
J'avais fini mon voyage
Et j'ai posé mes bagages
Vous étiez venus au rendez-vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Je tenais à vous le dire
Ce soir je vous remercie de vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Tant que je pourrai vous dire
Ma plus belle histoire d'amour
C'est vous
(Ma plus belle histoire d'amour c'est vous. Barbara)
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Par abygaelle1 le 1 Juin 2010 à 16:02
J'en étais où déjà....
Tu disais qu'il se murmurait ...quoi donc ?
Oui, il se murmurait que ce n'était peut-être pas une vraie soumise, lors de réunions avec d'autres adeptes elle restait très discrète, ne parlant presque pas, s'accrochant à chaque instant au regard de son Maître comme à une bouée. Cependant elle ne perdait pas son temps, observant les pratiques qui lui étaient totalement inconnues et se faisant ainsi une idée de la diversité de ce monde qu'elle découvrait, mais son comportement effacé intriguait les participants. Elle n'aimait pas ces soirées, elle décide de s'en ouvrir à son Maître la veille de l'une d'elles, appréhendant cette sortie à l'avance. Son Maître lui explique que son ressenti n'avait rien d'étrange et que les regards changeraient bientôt.
-Quand ton éducation sera terminé, je te présenterais mais pas avant...
Comment ça mon éducation, pensa t elle...De quoi veut il parler, je connais je pense les règles élémentaires du savoir-vivre... Elle comprit vite qu'il ne parlait pas de cette éducation là.
Pour commencer tu vas devoir apprendre les positions et le comportement que je souhaite te voir adopter devant moi ou en présence d'autres Maîtres. S'en suit alors une période durant la quelle son Maître lui inculque les règles qu'une soumise doit appliquer à la lettre sans faillir. Une période difficile ou beaucoup de ses convictions s'écroulent, remplacées par la certitude que là, est sa place.
Le souvenir de cette période est savoureux...Curieux ce Maître que tu as choisi...Il commence par te faire vivre des situations "de fou" et t'enseigne les règles du jeu après, se dit-elle...
Peu orthodoxe peut être, mais avec le recul elle comprend pourquoi il a fait ce choix...Il avait un doute lui aussi...Est-ce réellement une vraie soumise?
C'est pour cela qu'il n'a commencé son éducation qu'une fois qu'il en a eu la certitude.
-Et après que se passe t il ? Ils vont à d'autres soirées?
Oui bien sûr, ils vont à d'autres soirées, ils rencontrent d'autres adeptes, s'invitant à tour de rôle, de jolies amitiés sont même nées de ces rencontres, mais les regards n'ont pas vraiment changés. Ils ne peuvent montrer qu'une toute petite facette de ce à quoi ils aiment jouer, difficile de partager le jeu cérébral, de montrer l'angoisse de la soumise face à une situation compliquée. Bien sûr qu'ils ne se limitent pas aux jeux de cordes, il a bien d'autres atouts son dominant. Il sait avec une douce perversité lui procurer les frissons à n'en plus finir quand il se sert d'une bougie, ou qu'il lui bande les yeux pour lui faire goûter toutes sortes d'aliments, alternant savamment une pointe de purée de piment avec la douceur du miel qui coule dans sa gorge. Il connaît ses limites quant à la douleur qu'elle peut accepter pour d'autres jeux et le but étant la recherche de plaisir il respecte ces limites. Leur coffre à jouets est loin d'être étriqué et ne contient pas que des cordes, soient elles multicolores et ludiques.
Et après, qu'est ce qu'il se passe?
Je raconterai la suite demain...
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