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    CONNAISSEZ-VOUS LA SIGNIFICATION DES COULEURS DE

    MOUCHOIRS PORTES A LA TAILLE PAR LES ADEPTES DU S.M

     

    Noir: SM extrême.

     

    Bleu foncé :Sodomie, jeux anaux.

     

    Bleu clair :Fellation, rapports bucco-génitaux.

     

    Bleu roi :SM léger.

     

    Bleu lavande: Orgie, sexualité de groupe.

     

    Brun :Coprophilie.

     

    Gris :Bondage.

     

    Vert :Prostitution.

     

    Jaune citron :Cathéters.

     

    Marron :Vampirisme, hématophilie, hématophagie, goût du sang menstruel.

     

    Moutarde:Jeux sexuel avec de la nourriture.

     

    Vert olive :Costumes militaires.

     

    Orange :Toutes pratiques érotiques.

     

    Rose: Amateur de poitrine opulente, lactophilie

     

    Violet :Piercing.

     

    Rouge :Fist-fucking.

     

    Blanc :Débutant.

     

    Dentelle blanche :amateur de lingerie, corsets, bustiers etc...

     

    Jaune :Urophilie

     

     


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    C'est ce qu'il cherchait en inspectant les murs... Les petits graviers s'incrustent dans mes genoux humides de sueur, la chaîne reliée entre les chevilles et les poignets me force à décoller les pieds du sol accentuant l'inconfort de la pose. Maître ne parle pas, il s'assure que l'entrave est bien fixée et s'éloigne, il ne sort pas, je n'ai pas entendu le bruit de la porte derrière moi, je ne sais pas où il est exactement, que fait -il ?... Le bruit du briquet...il allume une cigarette, je le devine dans le coin opposé, j'ai envie de fumer moi aussi, il me faut chasser cette idée de mon esprit avant qu'elle ne devienne obsessionnelle... La chaleur, la sueur qui perle sur ma peau, les gravillons, mes bras qui semblent peser des tonnes amplifient l'inconfort. Les minutes s'égrènent... Les heures peut-être, je ne sais pas à vrai dire, Maître ne bouge pas, ne parle pas. 

                  L'engourdissement devient pesant, je me demande pourquoi, dans quel but fait il cela ? Veut-il connaître ma capacité physique ? Mais non, peu importe cela, c'est la volonté qui fait qu'il est possible de puiser dans ses ressources physiques. Il sait cela de moi déjà, il l'a constaté lors de ma première punition, je vous l'ai racontée, ma première suspension source de mon plaisir pour le shibari aujourd'hui. Je n'ai plus de notion de temps, combien de minutes se sont écoulées... Quinze, trente peut être, soixante, je ne sais pas.... Malgré moi une sourde colère monte lentement, que signifie tout ça ?  Je sais que ce n'est pas une punition, Maître me l'aurait spécifié ? Un test, oui certainement mais, pourquoi ? Je ne dois pas laisser mon esprit s'envoler vers toutes ces questions au risque de ne plus pouvoir supporter la position. Je me concentre autant que je peux, me dis que je le fais pour lui, que j'ai choisi librement mon guide et ma soumission.

     

    (glisser la souris sur les photos)

                 Les pas de Maître s'approchent et me tirent de mes réflexions, voilà c'est fini, un moment pénible mais finalement pas si difficile... La chaîne se détend, lentement mes bras se baissent, la circulation revient peu à peu dans mes membres engourdis et ankylosés. Je remercie mon Maître, il ne parle pas et une petite voix intérieure me dit qu’une fois de plus j'ai eu tort d'imaginer quoi que ce soit...Ce n'était pas fini.  A sa demande je me relève et remets mes chaussures, mes genoux sont douloureux, je les frotte rapidement pour éliminer les gravillons et la poussière incrustés dans la peau moite. A peine redressée, Maître me place face au mur, jambes écartées, les bras en appui devant moi, enroule la chaîne autour de mon cou et la fixe au miraculeux piton me forçant par là même à fléchir les bras sous peine d'étranglement sous la tension du joug. La position est parfaite pour que Maître se divertisse avec la cravache ou le martinet... Je suis sûre qu'il a tout prévu dans le coffre de la voiture... Je n'apprécie que modérément ces "ustensiles", mais j'aime le petit jeu subtil de provocation qui s'installe chaque fois entre nous. Il s'éloigne.

                 Ses pas résonnent dans le bâtiment mais je ne l'entends pas sortir. Mes sens en alerte ne perçoivent rien, je le devine là, il m'observe certainement. Une fois de plus j'en suis pour mes frais avec mes suppositions quant à ses intentions. La pose devient vite fatigante, mes membres sont encore douloureux de la fois précédente et j'ai du mal à garder l'équilibre sur mes hauts talons. Chaque fois que mes bras fléchissent un peu plus la chaîne autour de mon cou se tend davantage et me rappelle à ma position initiale. Les muscles se tétanisent peu à peu, je manque à plusieurs reprises de prononcer mon safeword.... Non, je ne le dirai pas... Je suis soumise, sa soumise à lui mon Maître choisi librement, je ne sais pas pourquoi cette mise à l'épreuve mais c'est lui qui l'a décidé, c'est lui qui le veut et si tel est son plaisir, j'obéis. Je sais que je peux l'utiliser, il a été mis en place pour cela mais...Non je ne le dirai pas. 

     

                Je n'ai pas décidé du jour au lendemain de devenir soumise. C'est vrai que je n'ai pas d'expérience dans ce monde, mes débuts sont récents et mes connaissances inexistantes. Mes premiers pas furent motivés par la curiosité, je voulais voir les pratiques, découvrir le fonctionnement, les règles. C'était quoi le BDSM ?  J'ai vu des choses magnifiques, j'ai été subjuguée par la beauté de ces femmes, de ces hommes qui font don de leur abandon, qui s'offrent dans la confiance et le respect, aperçu des regards de fierté dans les yeux des dominantes et des dominants. Cette capacité à donner, que ce soit celle des dominants qui subliment la soumission et celles des dominés qui avec abnégation déposent les armes et dévoilent leurs âmes. J'ai vu aussi des scènes particulièrement dures, des pratiques impensables pour moi presque intolérables, plus par ignorance que par manque d'ouverture d'esprit et qui auraient pu me faire prendre mes jambes à mon cou et refermer définitivement les portes de ce monde particulier... Je ne l'ai pas fait au contraire, imperceptiblement attirée. Comment est-ce possible, moi femme de cinquante ans avec un vécu difficile certes mais socialement installée ayant toujours géré sa vie, pris des décisions personnelles et professionnelles importantes, femme d’action au caractère affirmé, comment basculer tout à coup et tout remettre en question ?   

               Se donner corps et âme à quelqu'un n'est pas donné à n'importe qui, en suis-je capable ? Plier sous la voix du Maître qui ordonne, baisser les yeux par la force d'un regard, Obéir au doigt et à l'oeil sans réfléchir, sans poser de questions, obéir à n'importe quel ordre même le plus insolite… Se laisser guider, grandir. Oui, c'est ce que je veux, je veux ce regard sur moi et pouvoir fondre de ce que j'y lis, je veux faire ce voyage intérieur et révéler celle qui se cache au fond de mes entrailles, enfouie, sagement tapie pour satisfaire au socialement correct, je veux offrir mon corps, mes désirs, mes peurs et déposer mon âme aux pieds d'un Maître digne de ce nom capable de gérer et d'écouter aussi bien mon psychique que mon physique.

              Physique !   J’ai mal, mes muscles n'en peuvent plus, une fois de plus l'espace temps n'a plus de valeur, plus de notion. Depuis combien de temps sommes-nous là ? Depuis combien de temps suis-je là ? Je ne sais... Longtemps je pense, la luminosité a baissé, les ombres plus précises sur le sol, le soleil se couche... La position devient insupportable, ma respiration plus saccadée, je ne sens plus ni bras ni jambes, mon dos est endolori par la cambrure imposée... J'ai mal, je gémis de souffrance, je cède, les larmes roulent surs mes joues...

             Maître s'approche et me libère, épuisée je glisse lentement le long du mur rugueux, mes larmes se font plus intenses témoins de ce que je viens de vivre, je ne les retiens pas...Maître se penche vers moi, du bout des doigts suit les sillons humides laissés par les pleurs sur mes joues, allume une cigarette et me la tend....

     

              ・ Tu es soumise *elle, c'est aujourd'hui le premier jour de ton éducation. Tu affronteras d'autres tourments, Tu vas apprendre les comportements, les règles, les devoirs qu'une soumise se doit de connaître et de respecter. Ce que tu viens de vivre aujourd'hui te paraît pour l'instant inutile et dénué de sens, pourtant cela en a un. Pendant près de quatre heures tu as obéi à mes désirs sans savoir s'ils avaient un but, simplement pour mon plaisir, assumant ainsi ton choix sur le merveilleux mais difficile chemin du BDSM.

             ・ Donne ta main... Il m'aide à me relever, passe la laisse dans l'anneau de mon collier et m'entraîne vers la sortie, sur le pas de la porte je me retourne, je veux une dernière fois regarder ce lieu. Il fait presque sombre maintenant, le soleil couchant joue de ses ombres, l'endroit me semble moins grand, moins hostile, J'y ai vécu des instants difficiles qui m'ont  plonger dans une introspection inattendue mais heureuse et de fait mon regard en oublie le sombre, le vide, la vétusté, je vois une magnifique geôle, lumineuse, riche de ma volonté de soumission...Mon palais.

               C’était…Hier. 

               Presque trois ans que je porte votre collier avec fierté et bonheur et que chaque jour qui passe est pour moi source de joie d’être à vos pieds… Un autre anniversaire.

              Merci Maître.

              Votre soumise *elle

     

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  •             ... Il y a quelque temps je vous ai raconté l'histoire d'une soumise, ses débuts dans le monde bdsm, ses difficultés à comprendre et assimiler les règles de ce milieu... Mon histoire, mes débuts, mon “ éducation”.... 

     



                J'avais suivi mon Maître comme je me devais de le faire, sans avoir posé aucune question. D'instinct presque, j’avais compris que je ne devais rien demander... Jamais, juste obéir, guidée par la confiance que je lui accordais. Nous arrivons devant un bâtiment qui semble inhabité, la végétation a repris ses droits et envahi le chemin d'accès. L'endroit est isolé, mon inquiétude grandit inconsciemment, je ne savais pas ce qui m'attendait et il me fallut faire appel à tout mon courage pour avancer derrière mon Maître qui ouvrait le passage, jusqu'à cette immense porte en bois, vermoulue et décolorée par le soleil et les intempéries...

                  Une lourde chaîne rouillée maintenait l'imposante porte fermée, fragile obstacle pour Maître qui l'élimine rapidement et pénètre dans le bâtiment. Je m'avance dans l'entrebâillement, mes yeux ont du mal à s'habituer à l'obscurité, l'endroit semble vaste, aucune fenêtre, seule la partie haute de la porte laissait filtrer un peu de lumière de l'extérieur à travers des vitres poussiéreuses.

              L'endroit est immense, sombre sans être lugubre, un ancien entrepôt de stockage probablement, désaffecté depuis des décennies à en juger par l'épaisseur des gravats et poussières qui jonchent le sol brut. Immense de vide, vierge de tout objet ou outil qui pourrait donner une indication de sa destination antérieure.

                Je ne sais toujours pas pourquoi nous sommes là, mais l'aisance avec laquelle Maître se déplace me rassure un peu, il doit connaître les lieux. Il inspecte les murs de ciment à la recherche de quelque chose...Mais quoi, je ne sais pas. Il doit être aux environs de 18h maintenant, dehors il fait encore chaud et la tenue que Maître m'a imposée pour cette sortie accentue cette sensation, une guêpière en vinyle des bracelets en cuir aux poignets et aux chevilles, mon collier en métal semblent collés à ma peau moite. J'ai envie de m'asseoir, de retirer mes talons, mon regard ne croise même pas une simple planche en bois qui aurait pu me servir d'assise. L'aurais-je fait d'ailleurs, je ne le pense pas, une telle initiative m'aurait valu les remontrances de Maître, voire certainement une punition... Je n'ose pas bouger... J'observe ses déplacements, j'attends...


            Maître s'approche de moi, il tient à la main une chaîne... Un vestige oublié dans cette immensité, improbable...

            -Tu dis que tu es soumise

            -Oui Maître, je suis soumise

            -En es-tu sûre?...Une vraie soumise ? Prête à obéir à tout ce que je t'ordonnerais ? Prête à te dépasser ? A t'accrocher à ce lien crée par le choix que tu as fait en me choisissant pour te guider ?

            -Oui Maître

            -Et bien, nous allons savoir toi et moi jusqu'où peut te porter ta motivation...

            Il m'entraîne vers le fond du local, me fait mettre à genoux à même le sol, entrave mes mains et mes pieds avec la chaîne qu'il accroche à un piton fixé au mur...Il y a des hasards heureux parfois pour les Maîtres...



                                                                                            A suivre...

     

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  • Dans sa cage,


    sa liberté oubliée


    semblable au rossignol


    *elle attend la venue de l'oiseleur

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  • Un moment particulièrement agréable de partage et de complicité féminine qui fait se dessiner un tendre sourire au souvenir de cette sensuelle rencontre.

    Merci So pour ta bonne humeur, ta pétillante envie de vivre et de découverte et ta charnelle sensualité.

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