• Plaisir d'un soir

    -Garçon!…L’addition s’il vous plaît.

    Nous venions de finir un excellent repas dans le cadre charmant d’un petit restaurant du centre ville qui propose à la clientèle des mets d’une rare délicatesse. Le garçon s’approche de notre table et s’apprête à déposer à coté de Maître le petit plateau argenté contenant le montant du service rendu, le regard légèrement écarquillé il bégaye un « Votre addition monsieur, avec nos remerciements »…Posé en évidence sur la table, il venait d’apercevoir un string…Un coup d’œil furtif dans ma direction, interrogation…C’est celui de madame…Elle a les fesses à l’air.Je dois avouer que la situation bien qu’amusante me gène, ce string exposé ainsi à tous les regards ne laisse aucun doute sur ce que je suis…Une « salope «. Ce petit bout de dentelle négligemment déposée sur la table en est la preuve.

    Peut-être l’avez-vous déjà remarqué si votre curiosité vous a poussée à lire quelques unes des aventures que mon Maître me fait vivre, je porte généralement des dessous, pour son plaisir. Il a ainsi le loisir de me mettre dans des situations embarrassantes bien des fois. Ce fut le cas ce soir là, il avait eu le désir soudain de voir de quelle couleur étaient mes dessous, il m’intima l’ordre de retirer mon string au milieu du repas…Là… A table, sans bouger de ma chaise…Je fais appel à votre inspiration pour imaginer les difficultés d’exécution que m’ont valu cette demande. 

    Nous sortons enfin de l’établissement, j’ai le sentiment que l’affaire a déjà fait le tour, le regard du personnel est éloquent, je croise celui de Maître dans le quel je lis « lève la tête, sois fière de ce que tu es ».

    L’air est frais mais agréable, nous marchons tranquillement pour rejoindre notre stationnement, il n’est pas tard nous sommes en fin de semaine et les rues sont encore animées,nous croisons des couples, des groupes de jeunes , des moins jeunes aussi. Maître souhaite connaître l’état émotionnel dans le quel je suis après cette petite aventure, je sais que nous en reparlerons demain, un délai qui me permet de prendre du recul et d’avoir un ressenti objectif sur « mon vécu ».  Je lui donne cependant mes premières émotions avec entrain, il m’écoute intervenant parfois pour plus de précision sur telle ou telle sensation. Sans préambule il se plante devant moi, et écartant les pans de mon manteau insinue une main entre mes cuisses…un sourire entendu se dessine sur ses lèvres. Nous reprenons notre marche, je me dis que nous pouvons à tout instant croiser des gens et mon cœur se met à battre un peu plus vite.

    Il à détourné mon attention par une conversation anodine et sans que je m’y attende, il s’arrête à hauteur d’un porte cochère « Je crois que ce serai par trop sadique de te laisser dans cet état *elle ».je le regarde stupéfaite me demandant quelle idée avait bien pu traverser son imaginaire, mon interrogation ne dura que quelques secondes, me montrant le renfoncement de la porte il me dit »un endroit idéal, juste la pénombre nécessaire pour que tu  calme tes sens…écarte ton manteau et  caresse toi».

    Inévitablement l’ordre que venait de me donner mon Maître me fait selon son expression « prendre des tours », la crainte d’être vue dans cette situation envahit aussitôt mon esprit mais j’obéis et me protégeant dans l’angle du porche  j’offre mon entre cuisse nue à la fraîcheur du soir. Mes doigts se délectent de l’humidité de mon sexe, je suis encore et toujours émerveillée de constater que je dégouline de plaisir dans ces situations. Mon excitation est telle que j’oubli où je suis, j’ai à peine conscience d’apercevoir une lumière vive derrière mes yeux clos, je ne tarde pas à jouir dans un cri que je n’ai même pas étouffé…Maître s’approche, dirige la main du forfait vers la lumière du réverbère me fait constater que mes doigts ruissellent de mon plaisir, « tu es une petite cochonne » dit-il. Il me laisse quelques minutes pour reprendre mes esprits pendant qu'il remet en place ma mêche rebelle qui lui cache mes yeux, j'aime ce moment particulier empreint de douceur et qui dégage une exquise sensation de protection, encore sous l'émotion je renverse légèrement la tête en arrière, nous sommes sous le porche numéro 69...charmante ironie du sort ou déclencheur de l'imaginaire de Maître...je penche pour la deuxième option. Nous repartons, je le suis les jambes encore flageolantes et le ventre secoué de spasmes.  Je ne peux pas m’empêcher de baisser les yeux lorsque nous croissons des passants.

    Nous approchions maintenant de l’endroit où était garé la voiture, Maître me prend par la main et s’engouffre derrière une grille à demi fermée donnant sur un passage en cul de sac,  une fois de plus j’essaye de réfléchir tout azimut, tout en sachant que  cela ne sert à rien…D’ailleurs une soumise n’a pas à réfléchir…Il choisit un angle d’où il pouvait apercevoir la rue ainsi que le coin opposé, dégrafe son jean et d’une pression sur mes épaules me fait accroupir devant lui, mes questionnements trouvaient une réponse. La peur d’être surprise me crispe le ventre mais je m’empresse de satisfaire ses désirs. Mes gestes sont indécis, j’entends les voix des passants, ils n’ont qu’à tourner la tête pour nous voir …Maître le sait, il connaît mes peurs, mes angoisses, il sait aussi que c’est-ce qui me plaît et ce que j’aime. J e m’applique d’avantage car mon plus grand plaisir reste celui de lui plaire, j’avoue que j’ai beaucoup de mal à oublier où nous sommes, de plus Maître s’y emploie « Tu sais que n’importe qui peut nous surprendre…tiens, tu entends *elle?…des voix d’hommes, il y en a combien à ton avis? Imagine qu‘ils aient eux aussi envie de connaître le plaisir de ta bouche…ou qu‘il me prenne le désir de t‘offrir à l‘un d‘eux…à plusieurs peut-être».  Les mots, le lieu, moi accroupie les jambes écartées, le sexe nu mouillé de mon plaisir précédent, accentué par  le plaisir que je procurai à mon Maître, je ne pensais plus qu’à cela, son plaisir. Rien n’a plus d’importance pour moi que de satisfaire les désirs de mon Maître. Mon excitation est à son comble quand ce lien magique qui nous unis devient palpable tant nous sommes en osmose.J'ai eu une deuxième jouissance, différente de la première mais tout aussi puissante sinon plus, la jouissance cérébrale de la communion et celle d'être sa soumise…Et ce fut fait…

    Merci Maître d’être vous.

     

    Une soirée que je ne suis pas prête d’oublier, le crescendo d’émotions vécues reste un souvenir exceptionnel, immortalisé sur papier glacé... 

     

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