• Première fois

    Il y a toujours une première fois, nous avons tous des premières fois, vous, moi…Premier trouble amoureux, premier baiser, je me souviens c’était un mercredi après midi la naïveté qui me caractérisait à l’époque m’en laisse un souvenir émouvant.  Ma première voiture, oui bon enfin ça lui ressemblait assez, mon premier salaire signe d’indépendance et de liberté… Des premières fois qui arrivent à n’importe qu’elle période de la vie, je viens d’en avoir une non négligeable et qui va rester en bonne place dans ma mémoire…

    Je me dépêche, je ne suis pas en avance pour mon rendez vous professionnel, je peste contre la circulation dense à cette heure et les feux qui passent systématiquement au rouge à mon arrivée. J’essaie d’évaluer les temps qu’il me faudra pour atteindre mon lieu de rendez vous et concrétiser enfin cette signature de contrat que je négociais depuis une bonne dizaine de jours. Je croise mentalement les doigts pour que tout se déroule sans anicroche et que mon rendez vous suivant ne soit pas compromis, un rendez vous avec mon Maître. Il m’avait appelé trois heures plus tôt me demandant d’être à 17h30 précises à notre lieu de rencontre habituel. Il me donnait ainsi une marge de manœuvre suffisante que j’étais entrain de grignoter pour cause d’embouteillage. Maître tient toujours compte de mes impératifs professionnels et ne m’a jamais rien imposé qui interfère dans ce domaine, je sais qu’il comprendrait si un quelconque contretemps s’immisçait dans ses prévisions, mais je n’aime pas décevoir ses envies.   Tout comme mes tenues vestimentaires, une aubaine aujourd’hui qu’il apprécie mon style et gain de temps non négligeable…

    17h30 et 3 petites secondes mon doigt pointe sur l’interphone, la lourde porte vitrée s’ouvre instantanément, Maître sait être précis…lui aussi, je sens que les trois secondes ne sont pas passées inaperçues. Je présente mes respects à mon Maître, je ne me suis pas trompée mon imprécision horaire mérite une explication suivie éventuellement d’une punition s’il le juge nécessaire. Il me fait entrer dans notre pièce un homme est là, assis dans un des larges fauteuils en cuir, un peu surprise par cette présence je salue l’hôte de Maître pendant qu’il me jauge de la tête au pieds ce qui a pour effet de me faire perdre le mien. Maître demande à son invité ses goûts en matière de boisson et m’ordonne de faire le service. Je dépose le plateau chargé des verres sur le petit guéridon après quoi je suis invité à m’asseoir sur le haut tabouret que Maître affectionne, il a pour effet de faire remonter ma jupe dévoilant ainsi généreusement le haut de mes cuisses.  La main de Maître se pose sur ma cuisse que j’écarte instantanément, sous les yeux apparemment ravis de son invité. Je connais enfin l’identité de l’intéressé ou tout du moins le pseudo sous le quel il se présente, je le nommerai monsieur pour la suite de ce récit. Je ne tarde pas à savoir la raison de sa présence, Maître me prête pour le reste de la journée, une expérience qu’il souhaite me faire vivre depuis quelques temps. Je dois lui obéir en tout point, Maître reste présent et se réserve le droit d’intervenir

    J’ai l’impression qu’ils peuvent entendre les battements de mon cœur qui frappe dans ma poitrine, Monsieur s’approche de moi, me bande les yeux et me fait descendre du tabouret. Il me guide dans la pièce, je devine que je suis devant le bureau juste à coté du fauteuil dans lequel il était installé quelques minutes plus tôt. Ses mains parcourent mon corps comme pour le découvrir, le cou, les épaules, ses doigts frôlent mes seins à travers le fin tissu de mon chemisier. Ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration saccadée, je suis dans l’attente, incertaine, et angoissée de la suite, j’essaie de deviner ou est Maître, ou s’est _il installé…Un léger bruit je le devine à coté du bureau, bien que ma vue soit occultée je regarde dans sa direction, il doit s’être assis sur le coin, comme il aime le faire.  Un sifflement familier contre mon oreille, Monsieur joue avec la cravache, la promène sur mes bras, mes joues, tapote mes fesses, remonte le long de mes jambes. Il défait les boutons de mon chemisier découvrant ainsi mes seins qu’il taquine avec délice. Je sens bien que cela n’est qu’une approche, une façon soft de « faire connaissance », j’ai toujours la crainte de la suite, je ne suis pas une inconditionnelle de cet instrument, pas plus que de martinet, cane et autres, j’aime par contre la subtilité du « jeu » avec Maître…Mais lui, sait il tout cela… Ses mains sur mes épaules il me fait mettre à genoux, me lie les mains dans le dos et d’une pression me courbe le buste vers le sol, je me retrouve le front contre le carrelage, les fesses relevées, il joue avec la cravache sur mes cuisses, de petits coups légers, très habilement il se sert de son instrument pour découvrir mes fesses me relevant la jupe jusqu’à la taille. Je suis offerte à son regard, les fesses offertes, les cuisses écartées, les mains liées. Monsieur accentue son mouvement de poignet et les petits coups de cravache sont plus fermes et précis . Il parle peu mais ses paroles font mouche dans mon esprit, il commente mon fessier, ma position sans équivoque et bien entendu les effets de l’exhibition et le sentiment de honte qui m’envahit font leur œuvre sur mon excitation.

    Le crissement d’un tissu sur le cuir m’indique que quelqu'un s’assoie dans le fauteuil, la voix de Monsieur me le confirme, il me demande d’approcher, avec quelques difficultés je réussi à me redresser, je suis privée de mes mains et l’exercice n’est pas facile. Je suis devant le fauteuil à genoux, une main sur ma nuque me pousse jusqu’à la rencontre d’un sexe, ce n’est pas mon Maître, c’est donc Monsieur. Je ne m’attendais pas du tout à cette tournure si je puis dire et j’ai quelques secondes de désarroi, mais je m’exécute d’autan que Maître n’intervient pas. Mon application ne tarde pas à être récompensée, les liens qui me maintiennent les poignets se défont et la voix de Maître m’ordonne de me relever, je comprends que Monsieur change de place, Maître est derrière moi instinctivement mon corps cherche son contact. Il voulait savoir si ma confiance totale lui était acquise et le test l’a probablement convaincu, je me sens soulagée et je crois que c’est fini, nous allons pouvoir nous retrouver. Cela c’est que je pensais… Il me fait avancer de quelques pas, écarte mes jambes et me fait mettre à genoux, je suis à califourchon sur Monsieur qui s’est  couché sur le tapis son sexe contre le mien ,  il me pénètre instantanément  ses mains agrippées à mes hanches marquent le tempo qu’il souhaite ,  Peur, surprise, inquiétude, des tonnes de sentiments qui me traversent l’esprit…Monsieur m’attire vers lui, me parle à l’oreille, me dit que je suis accueillante , que mon sexe est une source de plaisir…Des mains sur mes fesses…ce ne sont pas celles de Monsieur…Les siennes sont occupées à pétrir mes seins…Maître …Oui je les reconnais…Je sens son sexe qui se présente…Là… Non pas ça …J’ai peur…Je ne veux pas, ça fait mal…Maître le sait, c’est mon angoisse, mes craintes, il me parle, me dit de me détendre et de lui faire confiance…Oui je lui fait confiance mais l’appréhension d’avoir deux sexes en moi est forte, et inconsciemment des ..non...non…non sortent de ma bouche… »Fait moi confiance, *elle »… »Je vous fais confiance Maître…Mais pour moi c’est la première fois »…

     

     


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 14 Mars 2010 à 16:09
    Echéance
    ...Et bizarrement on sait, mais on ne s'y attend jamais à ces moments là... Ils savent ca. Bon Dimanche belle Abyga*elle :)
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