• Rendez-vous (1ere partie)

    Je m'engage dans l'allée, lieu fixé pour le rendez-vous. Il est là, tenant une rose rouge à la main comme convenu.

    J'arrête la voiture à sa hauteur, il se penche à la portière, "Vous êtes J.? Montez" lui dis-je, après sa réponse affirmative.

    -Bonjour *elle, dit-il en se penchant pour me faire "la bise"

    Un imperceptible mouvement de recul lui fait comprendre que je ne souhaite pas cette marque de familiarité.

    -Bonjour J.

    -J'étais très impatient, j'ai eu peur que vous ne veniez pas, je suis ravi de faire enfin votre connaissance.

    Vous êtes d'une exactitude exemplaire.

    Un coup d'oeil sur le tableau de bord, il est précisément 14h30.

    -Maître est très strict sur de nombreux points, la ponctualité en est un.

    -Attachez votre ceinture J. et ne posez plus de questions.

     

    Je dialoguais depuis plusieurs semaines avec J. un soumis qui avait très rapidement manifesté le désir de me rencontrer et d'être aux ordres et désirs de mon Maître.

    Je quitte mon stationnement, je sens le regard de J., je sais que milles questions lui traversent l'esprit, il faut dire que la situation s'y prête.

    Maître connaît mon attirance pour les mises en situation peu ordinaires et j'ai été très enthousiaste à l'élaboration du scénario qu'il a préparé. Un mélange de mystère et de glamour, qui exacerbe mon attrait pour la séduction et l'inconnu. L'excitation qui monte en moi  n'a certainement d'égal que la multitude de question que se pose mon "invité".

    J'ai une tenue précise  pour cette rencontre, une robe rouge boutonnée devant, des dessous assortis, des chaussures du plus bel effet avec un joli noeud pour les attacher, des lunettes de soleil et un foulard sur les cheveux.  

    Le souvenir de la belle Audrey Hephburn au volant d'une décapotable me revient en mémoire...

    -Je te veux belle et inaccessible, m'avait recommandé Maître... Ne réponds à aucune question jusqu'à ce que nous soyons ensemble.

    Je n'ai pas de décapotable mais j'ai mis un point d'honneur à être le plus fidèle possible à ce souvenir.

     

    La circulation est dense à cette heure,je sens l'état de fébrilité de J.qui augmente, tantôt un regard sur la route tantôt sur moi.

    -Puis-je vous poser une question s'il vous plaît *elle?

    -Non, répondis-je sans quitter la route des yeux.

    je ne peux éviter le léger sourire que me procure la situation, je me reprends rapidement et me concentre sur la route. Je joue le rôle que m'a attribué Maître avec beaucoup de plaisir.

    Nous roulons depuis environ dix minutes, J. n'a pas encore remarqué que je m'efforce de ne pas me laisser distancer par le véhicule qui nous précède. Nous prenons une bretelle de sortie et le trafic devient plus fluide au fur et à mesure que nous approchons de l'endroit choisit par Maître.

    -Où allons nous? Où est votre Maître? Sera-t-il présent? Demande J. le ton laissant deviner une légère panique.

    -Pas de questions J.

     

    Je m'engage sur le chemin emprunté par la voiture de Maître, J. réalise alors que tout est sous son seul contrôle. Nous le rejoignons et pendant que J. balbutie les politesses d'usage, Maître passe la laisse dans l'anneau de mon collier dissimulé jusqu'alors par mon foulard. Il tend la laisse à J. et nous avançons sur le chemin pour arriver à un petit tunnel.

    -Voilà un endroit parfait, tranquille et insolite comme je les aime.

    Tout en questionnant J.sur ses attentes de cette rencontre, Maître égraine subtilement les boutons de ma robe et la dépose sur une pierre proche.

    Je suis maintenant à moitié nue devant un inconnu.

    -A genoux *elle, m'ordonne-t-il en tirant ma laisse vers le bas.

    Instantanément je prends la position demandée, Maître demande

    -Que pensez vous de ma soumise J.? Tout en posant la question il sort de sa poche un petit sachet contenant des petits fours qu'il avait eu la délicate attention d'acheter chez le pâtissier le plus renommé de la ville.

    J. ne perd rien de la scène, sa réponse en est presque inaudible, il ne cautionne pas, il trouve cela dégradant. Je m'abstiens de lui répondre, lui dire mon bonheur et ma fierté de manger dans la Main qui me guide et me fait vibrer.

    D'aucun font manger leur soumise dans une gamelle. Mon Maître quant à lui m'accorde le grand privilège de me faire manger dans sa Main.

    La voix de Maître par contre résonne claire et nette.

    -A quatre pattes *elle.

    A nouveau instantanément je prends la position demandée. Une nouvelle fois J. est invité à commenter ma position, mon humiliation est à son paroxysme, je suis là en dessous, à quatre pattes, détaillée dans les moindres détails et de plus dans un lieu ou n'importe qui peut arriver. Un sentiment de honte m'envahit, comme toujours quand je suis exhibée, humiliation, une position incorrecte, les qualificatifs employés pour me décrire, le lieu, un mélange explosif pour la cérébrale que je suis. Inévitablement traduit par l'humidité de mon sexe et l'excitation qui aussitôt monte d'un cran... et dans ce cas précis, deux crans... 


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