• <script type="text/javascript"></script>


    1 commentaire
  •  

    Ikebana081 japanes flower sculpture

    Un clin d'oeil à nos  classiques pour entamer un petit voyage vers des jardins magiques. Laissons nous emporter par la sérénité de ces créations éphémères, à l'instar d'un nawashi sculptant le corps de ses cordes, l'art de l'ikebana est régit par des règles ancestrales et symboliques, aux origines lointaines.

    Ouvrir les yeux de l’âme…L’art floral japonais, ou Ikebana, peut se traduire par : vivre avec les fleurs, ou faire vivre les fleurs. Le bouquet repose sur la triade symbolisant le ciel, la terre et l’homme, ainsi le bouquet résume l’univers C’est donc beaucoup plus que de maîtriser l’arrangement esthétique d’un bouquet. La pratique de l’ikebana est un art de vivre, une philosophie, comme la culture de son jardin. Au Japon, cette discipline se compare avec celle du judo comme de l’ensemble des arts martiaux. Mieux se connaître, maîtriser les difficultés, savoir se dépasser, tels sont les objectifs que se donne le pratiquant. Sans aller aussi loin, la pratique de l’Ikebana apporte la sérénité, le calme, la concentration. Observer la nature, jouer avec ses éléments, respecter les règles mais aussi inventer, créer procurent au pratiquant un vif plaisir. 

     L'ikebana  est un art récent si on le considère uniquement sous cette appellation, car le terme "ikebana" ne date que du XVIe siècle. Toutefois, l'art floral est apparu au Japon bien avant qu'il soit nommé ainsi.

    L'Ikebana est venu de Chine et de Corée en suivant la route de l'influence bouddhiste. Au VIème siècle, des moines importent au Japon la pratique des offrandes de fleurs au Bouddha et le concept d'arrangement floral, manifestation du rapport harmonieux de l'homme avec la nature.  La fleur est donc considérée comme un objet vivant quasi-divin créant un pont entre le monde mortel et le monde immortel, périssable et éternel. Les offrandes florales bouddhiques (kuge) sont d'origine chinoise, en effet la vie monacale était étroitement associée aux activités artistiques. Il est d'ailleurs intéressant de noter que Bouddha lui-même est assis sur une fleur de lotus (fleur symbole de pureté et de perfection, elle représente le ciel, la création et le temps passé, présent et futur). La secte bouddhique Jodo (Xe - XIIIe siècles), quant à elle, croyait en l'existence d'un paradis rempli de fleurs.

    Le Xème siècle voit la notion d'esthétique, de beauté, s'ajouter au caractère sacré des bouquets. Dans ces arrangements, les fleurs et les branches étaient disposées de telle sorte qu'elles pointent vers le ciel. 

    Le style du rikka reflète la splendeur de la nature et l’expose. Par exemple, les branches de pin symbolisent les pierres et les rochers, et le chrysanthème blanc symbolise une rivière ou un petit ruisseau. L’art rikka devint populaire au XVIIème siècle, et il fut considéré comme une décoration pour les cérémonies et les fêtes. De nos jours, il est perçu comme une forme antique d’arrangement floral et est de plus en plus rarement pratiqué.

     Ikebana rikka

    Le changement le plus significatif dans l'histoire de l’ikebana advient au xve siècle, lorsque le shōgun Yoshimasa Ashikaga (1436 — 1490) dirigeait le Japon. Yoshimasa construisit de larges constructions et de petites maisons pour exprimer son amour de la simplicité. Celles-ci contenaient un tokonoma, ou alcôve, où les gens pouvaient placer des objets d’art ou des arrangements floraux. Ce fut à cette période que les règles de l’ikebana furent simplifiées afin que toutes les classes sociales puissent jouir de cet art.

    D’autres développements majeurs eurent lieu à la fin du xvie siècle. Un style plus simple d'arrangement floral appelé nageire vit le jour et fut intégré dans la cérémonie du thé, autre tradition dont je vous parlerai une autre fois.. Dans ce style, les fleurs sont arrangées dans un vase aussi naturellement que possible et quels que soient les matériaux utilisés. Du fait de cette association avec la cérémonie du thé, ce style est aussi appelé cha-bana ( littéralement < fleurs de thé>). 

    Ikebana nageire

    Au XVIIème siècle, l'Ikebana devient accessible aux femmes et se transforme en art d'agrément. C'est à cette époque qu'apparaît le style Seika qui reprend la notion de trinité des premiers bouquets.Dans les années 1890, peu après la Constitution Meiji, qui conduisit à la modernisation et à l’occidentalisation du Japon, fut développé un nouveau style d’ikebana appelé moribana.

    Vaste et inépuisable sujet, je ne fais que survoler dans les grandes lignes l'historique de ce art. J'ai eu beaucoup de difficultés à faire un choix d'illustrations tant ces compositions sont de véritables oeuvres d'art. Vous trouverez sur la toile de nombreux sites qui vous permettrons d'approfondir plus avant ces quelques informations, je vous conseille notamment un petit détour sur  www.zen-images.com où j'ai puisé quelques merveilles.

        

    sources 
    http://www.ikebana-lausanne.ch/
    http://fr.wikipedia.org

     


    3 commentaires
  • Il y a toujours une première fois, nous avons tous des premières fois, vous, moi…Premier trouble amoureux, premier baiser, je me souviens c’était un mercredi après midi la naïveté qui me caractérisait à l’époque m’en laisse un souvenir émouvant.  Ma première voiture, oui bon enfin ça lui ressemblait assez, mon premier salaire signe d’indépendance et de liberté… Des premières fois qui arrivent à n’importe qu’elle période de la vie, je viens d’en avoir une non négligeable et qui va rester en bonne place dans ma mémoire…

    Je me dépêche, je ne suis pas en avance pour mon rendez vous professionnel, je peste contre la circulation dense à cette heure et les feux qui passent systématiquement au rouge à mon arrivée. J’essaie d’évaluer les temps qu’il me faudra pour atteindre mon lieu de rendez vous et concrétiser enfin cette signature de contrat que je négociais depuis une bonne dizaine de jours. Je croise mentalement les doigts pour que tout se déroule sans anicroche et que mon rendez vous suivant ne soit pas compromis, un rendez vous avec mon Maître. Il m’avait appelé trois heures plus tôt me demandant d’être à 17h30 précises à notre lieu de rencontre habituel. Il me donnait ainsi une marge de manœuvre suffisante que j’étais entrain de grignoter pour cause d’embouteillage. Maître tient toujours compte de mes impératifs professionnels et ne m’a jamais rien imposé qui interfère dans ce domaine, je sais qu’il comprendrait si un quelconque contretemps s’immisçait dans ses prévisions, mais je n’aime pas décevoir ses envies.   Tout comme mes tenues vestimentaires, une aubaine aujourd’hui qu’il apprécie mon style et gain de temps non négligeable…

    17h30 et 3 petites secondes mon doigt pointe sur l’interphone, la lourde porte vitrée s’ouvre instantanément, Maître sait être précis…lui aussi, je sens que les trois secondes ne sont pas passées inaperçues. Je présente mes respects à mon Maître, je ne me suis pas trompée mon imprécision horaire mérite une explication suivie éventuellement d’une punition s’il le juge nécessaire. Il me fait entrer dans notre pièce un homme est là, assis dans un des larges fauteuils en cuir, un peu surprise par cette présence je salue l’hôte de Maître pendant qu’il me jauge de la tête au pieds ce qui a pour effet de me faire perdre le mien. Maître demande à son invité ses goûts en matière de boisson et m’ordonne de faire le service. Je dépose le plateau chargé des verres sur le petit guéridon après quoi je suis invité à m’asseoir sur le haut tabouret que Maître affectionne, il a pour effet de faire remonter ma jupe dévoilant ainsi généreusement le haut de mes cuisses.  La main de Maître se pose sur ma cuisse que j’écarte instantanément, sous les yeux apparemment ravis de son invité. Je connais enfin l’identité de l’intéressé ou tout du moins le pseudo sous le quel il se présente, je le nommerai monsieur pour la suite de ce récit. Je ne tarde pas à savoir la raison de sa présence, Maître me prête pour le reste de la journée, une expérience qu’il souhaite me faire vivre depuis quelques temps. Je dois lui obéir en tout point, Maître reste présent et se réserve le droit d’intervenir

    J’ai l’impression qu’ils peuvent entendre les battements de mon cœur qui frappe dans ma poitrine, Monsieur s’approche de moi, me bande les yeux et me fait descendre du tabouret. Il me guide dans la pièce, je devine que je suis devant le bureau juste à coté du fauteuil dans lequel il était installé quelques minutes plus tôt. Ses mains parcourent mon corps comme pour le découvrir, le cou, les épaules, ses doigts frôlent mes seins à travers le fin tissu de mon chemisier. Ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration saccadée, je suis dans l’attente, incertaine, et angoissée de la suite, j’essaie de deviner ou est Maître, ou s’est _il installé…Un léger bruit je le devine à coté du bureau, bien que ma vue soit occultée je regarde dans sa direction, il doit s’être assis sur le coin, comme il aime le faire.  Un sifflement familier contre mon oreille, Monsieur joue avec la cravache, la promène sur mes bras, mes joues, tapote mes fesses, remonte le long de mes jambes. Il défait les boutons de mon chemisier découvrant ainsi mes seins qu’il taquine avec délice. Je sens bien que cela n’est qu’une approche, une façon soft de « faire connaissance », j’ai toujours la crainte de la suite, je ne suis pas une inconditionnelle de cet instrument, pas plus que de martinet, cane et autres, j’aime par contre la subtilité du « jeu » avec Maître…Mais lui, sait il tout cela… Ses mains sur mes épaules il me fait mettre à genoux, me lie les mains dans le dos et d’une pression me courbe le buste vers le sol, je me retrouve le front contre le carrelage, les fesses relevées, il joue avec la cravache sur mes cuisses, de petits coups légers, très habilement il se sert de son instrument pour découvrir mes fesses me relevant la jupe jusqu’à la taille. Je suis offerte à son regard, les fesses offertes, les cuisses écartées, les mains liées. Monsieur accentue son mouvement de poignet et les petits coups de cravache sont plus fermes et précis . Il parle peu mais ses paroles font mouche dans mon esprit, il commente mon fessier, ma position sans équivoque et bien entendu les effets de l’exhibition et le sentiment de honte qui m’envahit font leur œuvre sur mon excitation.

    Le crissement d’un tissu sur le cuir m’indique que quelqu'un s’assoie dans le fauteuil, la voix de Monsieur me le confirme, il me demande d’approcher, avec quelques difficultés je réussi à me redresser, je suis privée de mes mains et l’exercice n’est pas facile. Je suis devant le fauteuil à genoux, une main sur ma nuque me pousse jusqu’à la rencontre d’un sexe, ce n’est pas mon Maître, c’est donc Monsieur. Je ne m’attendais pas du tout à cette tournure si je puis dire et j’ai quelques secondes de désarroi, mais je m’exécute d’autan que Maître n’intervient pas. Mon application ne tarde pas à être récompensée, les liens qui me maintiennent les poignets se défont et la voix de Maître m’ordonne de me relever, je comprends que Monsieur change de place, Maître est derrière moi instinctivement mon corps cherche son contact. Il voulait savoir si ma confiance totale lui était acquise et le test l’a probablement convaincu, je me sens soulagée et je crois que c’est fini, nous allons pouvoir nous retrouver. Cela c’est que je pensais… Il me fait avancer de quelques pas, écarte mes jambes et me fait mettre à genoux, je suis à califourchon sur Monsieur qui s’est  couché sur le tapis son sexe contre le mien ,  il me pénètre instantanément  ses mains agrippées à mes hanches marquent le tempo qu’il souhaite ,  Peur, surprise, inquiétude, des tonnes de sentiments qui me traversent l’esprit…Monsieur m’attire vers lui, me parle à l’oreille, me dit que je suis accueillante , que mon sexe est une source de plaisir…Des mains sur mes fesses…ce ne sont pas celles de Monsieur…Les siennes sont occupées à pétrir mes seins…Maître …Oui je les reconnais…Je sens son sexe qui se présente…Là… Non pas ça …J’ai peur…Je ne veux pas, ça fait mal…Maître le sait, c’est mon angoisse, mes craintes, il me parle, me dit de me détendre et de lui faire confiance…Oui je lui fait confiance mais l’appréhension d’avoir deux sexes en moi est forte, et inconsciemment des ..non...non…non sortent de ma bouche… »Fait moi confiance, *elle »… »Je vous fais confiance Maître…Mais pour moi c’est la première fois »…

     

     


    1 commentaire
  • <script type="text/javascript"></script>


    1 commentaire
  • 23/02/2010 

     Commentaire de XS
    Titre du texte : Des mots pour le dire
    Sujet : *elle

    il est vrai que ces mots sont beaux, il est vrai que tes pensées sont belles, il est vrai que ton abandon est pur, il est vrai que ton dévouement est sans commune mesure. il est vrai que ces choses ont tissés des liens puissants entre nous il est vrai que tu est ma soumise que tu est belle et que j'en suis fier.Ton Maître

     

    ENCORE DES MOTS

    Parce que entendre fait souvent chaud au coeur mais que laisser ses yeux parcourir ce qui sort de l'âme laisse une trace indélibile, plus profonde, plus marquée dans l'esprit.

    Laisser un souvenir, une trace du bonheur qui vous étreint...

    Des souvenirs de vous j'en ai de toutes les couleurs et de toutes sortes d'émotions. Des rouges, chaudes comme mes fesses sous les lanières du martinet. Des bleues, fraîches comme une fin d'autonne, promenée nue sous un manteau . Des jaunes brillantes comme un soleil de juillet quand livrée à vos désirs le plaisir m'envahit.

    Des souvenirs, des images, des paroles, des mots, vos mots écrits résonnent comme un orchestre symphonique dans mon coeur. Mes yeux s'embrument de larmes, larmes de joie et de bonheur, celui d'être votre, celui de vous avoir choisit il y a quelques années...quelques mois...quelques semaines...quelques jours... hier.

    L'ais-je déjà dit, je ne sais pas, je ne sais plus...Qu'importe je le dis et le dirai encore, lire votre affection et votre fierté quand sous votre regard et votre volonté je m'abandonne font que je suis la soumise la plus riche du monde...

    Des mots, encore des mots, encore...encore...Des mots pour dire ce que je vis, des mots pour décrire mes émotions, des mots pour traduire mon affection pour vous, des mots pour écrire combien je suis vivante et heureuse sur ce chemin...

     

     

    J'en vois des qui s'donnent, 

    donnent des bijoux dans le cou

    c'est beau mais quand même

    ce ne sont que des cailloux


    des pierres qui vous roulent, roulent

    et qui vous coulent

    sur les joues

    j'aime mieux que tu m'aimes

    sans dépenser des sous


    moi je m'en moque

    j'envoie valser

    les truc en toc

    les cages dorées

    toi quand tu m'serres très fort

    c'est comme un trésor

    et ça

    et ça vaut de l'or


    j'en vois des qui s'lancent des regards

    et des fleurs

    puis qui s'laissent quelque part

    ou ailleurs

    entre les roses et les choux

    j'en connais des tas qui feraient mieux de s'aimer un peu

    un peu comme nous

    qui nous aimons beaucoup


    et d'envoyer

    ailleurs

    valser

    les bagues et les

    cœurs

    en collier

    car quand on s'aime très fort

    c'est comme un trésor

    et ça

    et ça vaut de l'or


    moi pour toujours

    j'envoie valser

    les preuves d'amour

    en or plaqué

    puisque tu m'serres très fort

    c'est là mon trésor

    c'est toi

    toi qui vaut de l'or

    Paroles et Musique: Zazie 

     

    ...Encore...Encore...Ma main dans la votre, encore pour que nos âmes et nos coeurs soient encore plus riches, encore...jouons encore...jouons.


    <script type="text/javascript"></script>


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique